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Rencontre avec Christine Ferber, et une de ses recettes!

Lors de notre périple en Alsace le mois dernier, nous avons fait un détour par le joli petit village de Niedermorschwir Niedermorchwhir Nidiermorschwihr  Niedermorschwihr ! … pas facile ces noms alsaciens 🙂

Mais si on vient à Nieder…whir, c’est aussi et surtout pour aller au Relais des 3 Epis, chez la Fée de la confiture, Christine Ferber:

 5ème génération d’une famille de boulangers, Christine Ferber est une passionnée du sucré; en 1976, la petite boutique subit de grosses transformations, on crée un labo pâtisserie, un atelier chocolat et Christine suit une formation en Belgique . Elle passe ensuite par la Maison Peltier à Paris, une des meilleures pâtisseries françaises à l’époque puis revient un peu plus tard dans son Alsace natale comme Chef Pâtissier Chocolatier Confiseur… chapeau bas Madame!

Après la visite de la boutique, petit passage privilégié dans les coulisses:

Les traditionnels biscuits alsaciens « bredele » cuisent dans le four à pain et un délicieux goût de beurre noisette se dégage quand on en croque un…

La célèbre pâtissière/confiturière travaille de façon artisanale et familiale et tient à préserver cette structure. Je peux vous assurer que Christine remplit elle même ses pots de confiture et voue un amour infini à son travail; une personnalité irrésistible et attachante, c’est ce qui se dégage quand on discute avec cette femme exceptionnelle et passionnée, imperturbable devant ses bassines en cuivre et ses pots de confiture.

Crédit photo @Bernhart Winkelmann

Crédit Photo @Christine Art et Aude Boissaye

 

Crédit Photo @Christine Art et Aude Boissaye

Après la visite du laboratoire, on fera un petit tour dans la cave de ce temple de la gourmandise, où sont entreposées les confitures prêtes à être expédiées dans le monde entier:

Le succès de ses confitures? Des fruits de qualité, vérifiés un par un, laisser le sucre pénétrer au cœur du fruit… et puis de la passion et une gestuelle qui lui vient du coeur.

Christine a la satisfaction d’avoir créé une marque, son nom est connu dans le monde entier mais elle reste humble et loin de tous les plans marketing.

Ce qui lui est cher: le respect de la nature, sa maison de village, les vrais artisans qui vivent au rythme des saisons et qui aiment ce qu’ils font!

N’oublions pas que Christine Ferber reste avant tout une pâtissière et voici pour conclure la recette qu’elle m’a confiée de son Berawecka (@Christine Art):

Ingrédients :

100g de poires séchées
300g d’eau chaude
100g de pruneaux dénauyotés
100g de figues séchées
100g d’abricots séchés
100g de raisins de Smyrne
50g de kirsch
50g d’aiguillettes de citron confîtes
50g d’aiguillettes d’orange confites
40g de cerneaux de noix
40g d’amandes émondées
5g d’anis vert
2g de badiane moulue
100g de pâte à brioche
Pour le décor, quelques cerneaux de noix et amandes

Méthode :

Pour les poires séchées il faut choisir des poires peu mûres, les meilleures sont les poires du curé. Coupez les poires en deux, évidez-les et coupez chaque demi poire dans sa longueur en 8 tranches.
Posez ces tranches sur une grille du four et faites-les sécher dans un four à 70° pendant 8 heures ou dans un séchoir à fruits. Habituellement on sèche les poires au mois d’octobre et on les réserve.
Au mois de décembre, lorsque vous fabriquerez le Beraweka :
La veille, versez l’eau chaude sur les poires séchées et laissez reposer une nuit.
Verser le kirsch sur les raisins secs et laissez macérer une nuit.
Le lendemain découpez les figues, les abricots et les pruneaux en barrette d’1 cm de large.
Egouttez les poires et versez-les dans une grande terrine.
Ajoutez les pruneaux, les abricots, les figues, les raisins macérés, les aiguillettes de citron et d’orange, l’anis vert, la badiane moulue, les amandes et les noix. Mélangez délicatement tous ces fruits et épices.
Ajoutez la pâte en tous petits morceaux et malaxez le tout. Les fruits vont se coller entre eux grâce à ce petit peu de pâte.
Formez des pains allongés avec vos mains humides.
Déposez les pains sur une plaque couverte d’un papier sulfurisé et faites cuire une heure dans un four à 150°.
Ce pain est délicieux lorsque qu’on le déguste avec un vin chaud ou un Gewurztraminer.

Beraweka

Commentaires
  1. NIC | Répondre
    • Chantal Descazeaux | Répondre
  2. julia | Répondre
  3. FINDAPACK | Répondre
  4. Edélices | Répondre

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