Dîner Krug à Cordeillan Bages
Le dîner que je vais vous faire partager aujourd’hui est un dîner quasi unique, pour ne pas dire collector…
Quasi unique, car des dîners Krug à Cordeillan-Bages, à ma connaissance il n’y en a eu que 2 (le précédent avait eu lieu en novembre 2014).
Collector, car des dîners sous cette forme il n’y en aura plus : lors de ce dîner Krug Jean-Luc Rocha signait en effet un de ses derniers repas à Cordeillan-Bages.
Mais l’histoire de la Gastronomie ne s’arrête jamais ; deux semaines plus tard Jean-Luc quittait Cordeillan pour « monter » à Paris pour un nouveau challenge en tant que Chef des cuisines du Saint James, et comme je vous l’avais annoncé dernièrement, un nouveau Chef Julien Lefebvre, est en train de prendre ses marques à Cordeillan qui va réouvrir ses portes le 15 avril.
En attendant, revenons à ce dîner exceptionnel qui a eu lieu le 28 octobre 2016 au Château Cordeillan-Bages au coeur du Médoc:
En sachant que de nombreuses bouteilles de Champagne Krug nous attendaient pour le dîner, nous avions prévu de rester sur place pour la nuit… on n’est jamais trop prudent, et cela aurait été quand même été dommage de ne pas profiter pleinement de ces breuvages d’exception ^^.
Cela nous a permis de découvrir les nouvelles et superbes chambres qui ont été entièrement refaites dans le Relais et Châteaux de Jean-Michel Cazes:
Magnifique miroir Hermès
La Salle de bains est séparée de la chambre par une paroi vitrée , et cet élément déco est original et très sympa…
Pour plus d’intimité, la paroi s’opacifie en appuyant sur un interrupteur:
Allumé:
Eteint:
Magique non?
La soirée approche, il est temps de se pomponner ^^
Rejoignons les petits salons du Château de Cordeillan-Bages, où les premières bouteilles de Krug Grande Cuvée nous attendent:
J’ai le plaisir de retrouver Jean-Michel Cazes le propriétaire des lieux et Maggie Henriquez, une femme d’exception qui déborde de passion et d’énergie, la brillante PDG de Krug:
Plusieurs assiettes de petits fours accompagnement le premier verre de la soirée:
Il est temps de rejoindre les places assignées à chaque convive dans la Salle du restaurant spécialement aménagée pour l’événement:
Tout au long de la soirée, Maggie Henriquez va nous présenter, avec l’exceptionnelle passion qui l’anime, les différents Champagnes Krug que l’on va déguster au cours du repas en accord mets et vins:
On commence le dîner avec une première entrée présentée en verrine, et accompagnée d’un Krug Grande Cuvée 163ème édition, l’emblématique signature de la Maison Krug, un champagne d’une grande richesse et d’une fine élégance au delà des millésimes:
L’oeuf et le saumon
Le plat suivant, accompagné d’un Krug millésimé 2002, net, précis, sans assemblage:
Gambas et huître, bouillon de volaille au pain brûlé
On enchaîne avec le plat suivant et un Krug Rosé qui a un goût de fruit qui reste en bouche… le meilleur des champagnes rosés:
Maigre, joue de porc, réduction de vin rouge et légumes oubliés
Plat suivant:
Ballotin d’écrevisses à la lie de vin
Le plat de viande, accompagnée d’un rarissime Krug millésimé 1988 juste magnifique! Madérisé avec des notes de miel, de chocolat blanc, d’abricot sec… on est à fond dans des arômes de fruits confits :
Suprême et cuisse de pigeonneau rôti, cèpe et toast d’abats
Un pré dessert:
Autour des agrumes
Puis le dessert, accompagné d’un Krug Grande 2002, 158ème édition, très rare, vraiment exceptionnel. :
Fruit exotique, mangue et noix de coco
Les mignardises:
Un dîner d’exception avec des accords judicieusement étudiés et des mets toujours parfaitement réalisés par Jean-Luc Rocha et son équipe.
Je ne reviendrai pas sur la délicatesse et les saveurs de chaque plat en particulier, j’avais délaissé le bloc note pour profiter pleinement du repas, mais on retrouve tout le talent et la générosité du Chef.
Quand on revoit quelques photos, on se dit que l’on a bien fait de prendre la sage décision de dormir sur place ^^
Le lendemain matin, pendant que la brume se dissipe lentement dans les vignobles autour de Cordeillan-Bages, on partage un copieux petit déjeuner en compagnie du Chef.
Dernières photos souvenirs avec Jean-Baptiste Rivière et Anthony Chenoz qui faisaient partie de la brigade de Jean-Luc :
Le soleil a percé la brume, avec ce beau ciel bleu Jean-Luc me propose une balade en moto dans les vignobles : roulez jeunesse!
Et une ultime photo avec Jean-Luc dans les cuisines ; cela fait plus de 12 ans que je l’avais rencontré pour la 1ère fois dans ces lieux…
C’est une page qui se tourne…
Histoire à suivre probablement un jour au Saint James avec Jean-Luc, et aussi dans ce même lieu à Cordeillan avec Julien, et plein de nouveaux plats pour poursuivre l’Histoire de la Gastronomie…
Bonjour,
Ce serait intéressant (déontologiquement parlant) qu’à à la fin de chacune de vos « balades gourmandes », vous concluiez avec une photo de la facture que vous ne devez pas manquer d’acquitter !
Cordialement,
JP POULET
Bonjour,
Je comprends que cela puisse vous intéresser que je mette une photo des factures de nos repas.
Il faut quand même savoir : – qu’en règle générale je précise toujours le prix des Menus que nous avons dégustés, donc l’internaute sait exactement combien le même repas lui reviendrait.
– que pour ce repas unique je n’ai pas précisé le prix puisqu’il ne se reproduira pas. Compte tenu de l’excellence des Champagnes qui l’ont accompagné, le montant était particulièrement élevé et j’ai préféré, par décence, ne pas le préciser. Nous l’avons intégralement payé, si cela peut vous rassurer.
– que je préfère, et même si déontologiquement parlant cela vous intéresserait, ne pas mettre en ligne les factures acquittées. Je sais en effet que dans ce cas j’aurais des commentaires et des mails me disant qu’il est indécent de dépenser des sommes aussi importantes dans des restaurants, alors qu’il y a tant de personnes qui ont du mal à joindre les 2 bouts, ce que je peux comprendre également. Je le sais par expérience, car cela s’est déjà produit il y a longtemps, pour un Menu qui n’était qu’à 40 ou 50 euros à l’époque….
Bonne journée
Bonjour,
Merci pour l’argumentaire développé dans votre réponse.
Je ne le partage pas et je persiste à penser que la preuve de l’acquittement d’une dépense, aussi importante soit-elle, justifie au moins l’indépendance financière de l’opinion émise sur la qualité d’un repas et surtout, la crédibilise. Son absence laisse toujours planer le doute sur le fait de bénéficier d’avantages, et donc d’avoir été acheté par le professionnel pour vanter les qualités de son établissement, des avantages dont justement le client lambda ne peut jamais bénéficier.
Pour suivre cette règle déontologique de la transparence financière, je n’ai jamais eu de remarque sur le coût somptuaire de certains déjeuners ou dîners.
Agréable journée à vous …
Bonjour,
C’est parfait, vous vous êtes exprimé, je vous ai répondu. Sachez néanmoins que certains termes de votre argumentation sont blessants: je ne suis pas un objet, je ne suis pas à vendre, on ne m’achète pas. Bonne journée
Sympa cette discussion! Pour ma part Chantal, je trouve que les Louboutins que l’on voit sur une de tes photos sont très jolies. ça serait bien, déontologiquement parlant et pour prouver que ce n’est pas une publicité déguisée, que tu nous montres aussi la facture… 🙂
Stupéfaite de lire de tels commentaires! On vit dans quelle époque où il faut maintenant tout justifier??? Quand Chantal vous fournira les factures, ce sera quoi la prochaine étape? Qu’elle présente sa déclaration d’impots pour vérifier que l’argent avec lequel elle paye ses additions a bien été déclaré au fisc??? En un mot, navrant!!!