Vos avis et critiques sur le restaurant d’Alain Passard, l’Arpège à Paris
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Vos avis sur les restaurants étoilés: aujourd’hui le restaurant l’Arpège à Paris, d’Alain Passard.
Restaurant l’Arpège, d’Alain Passard
Alain Passard le revendique: c’est sa grand-mère Louise Passard qui lui a appris les gestes, ceux qu’il vaut faire et ceux qu’il vaut mieux éviter… C’est elle qui lui a montré comment dompter la flamme, et lui a donné envie de remettre maintenant l’art subtil de la rôtisserie à l’honneur.
Très attentif également à la qualité de ses produits, il a créé en 2002 un potager de 2 ha à 220 km de Paris. Dans ce lieu, 2 jardiniers à plein temps motivés par la protection de l’environnement prônent un maraîchage alternatif face à l’agriculture productiviste… retour aux sources avec un outillage traditionnel et la traction animale plutôt que la traction motorisée. La production est envoyée quotidiennement à l’Arpège sans passer par des circuits réfrigérants pour permettre aux légumes et aux fruits de garder toute leurs saveurs.
Le parcours de l’Arpège est impressionnant: 1ère étoile au Guide Michelin en 1987, 2ème en 1988, et la 3ème en 1996, cela ne doit pas être le fruit du hasard… Et pourtant Alain Passard ne fait pas de l’innovation à tout prix et reste fidèle à ses classiques, telles ses fameuses tomates confites aux 12 saveurs.
Bavarois d’avocat au caviar d’Aquitaine Tomates confites aux douze saveurs
Peut-être certains des lecteurs ont ils eu la chance de déjeuner ou dîner dans le restaurant l’Arpège ces derniers temps ?
Si c’est le cas, qu’ils n’hésitent pas alors à donner leurs impressions en commentaires…
Les bloggeurs sont bien évidemment invités à
participer, et, s’ils ont écrit un article sur leur blog, je les invite à faire un lien vers leur compte-rendu. J’espère que
cette rubrique se remplira ainsi au fil du temps de témoignages
d’internautes gastronomes, ce qui permettra à d’autres internautes de
se faire une petite idée sur l’établissement concerné.
Alors, si vous êtes allés manger chez Alain Passard dernièrement,
n’hésitez pas à nous faire partager votre expérience : à vous de
jouer…
Restaurant l’Arpège
84, rue de Varenne
75007 PARIS
Tel : +33 (0)1 47 05 09 06
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Partagé…
Je ne l’ai fait qu’une fois, l’an dernier à déjeuner. On avait fait un CR sur GoT
sans quelques déceptions, incompréhensibles à ce niveau.
lire ici : http://gastrosontour.wordpress.com/2007/04/09/larpege-dejeuner-du-6-avril-2007/.
Tout est atypique chez Passard : l’ambiance, le cadre, les prix, les cuisines, les produits, le service… On aurait pu parler de repas (presque) parfait
Mais ca reste un bon souvenir globalement grâce à cette ambiance unique, cette générosité dans la cuisine et la qualité du produit.
Depuis Mars 08, l’ancien directeur de salle a ouvert l’Agapé, embarquant un des cuisiniers de l’Arpège : une très belle adresse qui rappelle la cuisine de Passard dans sa recherche de produits et franchise dans l’assiette (et à tarifs accessibles).
bonjour, j’y suis allé deux fois à diner cette année (http://chrisoscope.com/2008/03/05/diner-a-larpege-alain-passard/ et mon deuxième CR n’est pas encore rédigé).
j’y retourne mercredi au déjeuner, dans le cadre de la semaine du gout.
on aime ou on aime pas, moi j’adore…
produits sublimes, préparations magnifiques, mais le vrai génie de Passard et c’est peut-être ce qui échappe à certains, c’est qu’il compose (ou fait composer) des plats en apparence simples, mais en réalité très recherchés. un soin du détail archi précis dans l’assiette.
en salle, le service est moins guindé que dans un palace ou une adresse plus classique et plus conventionnelle.
il y a toujours quelques imperfections, mais c’est secondaire.
niveau budget, c’est cher, c’est sur, mais on en a pour son argent : on est loin des mini-portions et des des assiettes immenses presque vides que certains chefs osent servir.
à midi, dans le cadre de la semaine du gout, à 80€ par personne, c’est une excellente affaire.
sinon, le reste du temps, à midi, il y a un menu à 135€, le soir, ça peut monter très vite, surtout niveau vins!
je n’ai toujours pas testé l’Agapé, mais puisqu’on parle de filiations, Passard a fait ses classes chez Senderens, et parmi ses disciples : l’Astrance…
Il y a longtemps que je n’y suis pas allée mais j’y ai mangé au moins 4 fois eten plus une de mes filles, habituée de la maison, s’y est mariée ! Pour moi c’est Mon restaurant coup de coeur, il faut d’ailleurs que j’y retourne, j’ai des souvenirs émus de cuissons parfaites, de millefeuilles fabuleux et d’associations superbes ! j’ai aussi fait un repas tout truffes, Rien que d’en parler j’en ai l’eau à la bouche !
Déja vu ,déja mangé
Vraiment trop trop chère pour cette cuisine sans grand intérêt finalement !!
Des produit frais certe ,heureusement vu le prix,mais aucune originalité.
C’est simple pour le prix d’une betterave en croute de sel ou une pauvre tarte bouquet de rose,vous pouvez manger un repas complet en 5 ou 8 plats dans un restaurant comme le Saquana ,pour avoir fait les deux ,je peux vous dire que Mr Alain Passard devrait prendre des cours
de cuisine âpres des jeunes chefs afin de travailler sa créativité .
En bref Passard déjà vu déjà mangé.
Apres Guy Martin voila surement le recalé de l’année 2009
Des légumes rares et qu’on croyait disparus, cultivés à l’ancienne, sans aucune originalité?
Le restaurant Saquana est très bien aussi, mais ce n’est pas forcément comparable. Je n’ai été qu’une fois chez Saquana, j’y ai très bien mangé, mais je n’ai pas ressenti d’ambiance particulière, contrairement à l’Arpège où je me sens très bien.
On peut toujours apprendre des autres, plus vieux ou plus jeunes.
Un recalé? Vous êtes très scolaire cher nico! Je suis de ceux qui pensent que l’Arpège est hors catégorie (4 étoiles au Michelin). Je pense d’ailleurs que le chef se moque de ces étoiles.
Passard passable !
C’est fait ! Après Marx, en septembre, j’ai découvert la cuisine d’Alain Passard, profitant de la semaine du Goût, et d’un menu à 80€, bon rapport qualité/prix pour cet établissement.
Il faut être clair, dans le cadre spécial de notre passage durant cet évênement, j’ai été plutôt déçu.
Je n’ai pas resenti d’émotion, et peu de plaisir. Déjà, et même si je peux le comprendre, je regrette d’avoir été embarqué dans une bétaillère, à savoir le petit salon du sous-sol. Il s’agit d’un sous-sol vouté en pierre avec peu de caractère et sourtout aucune lumière naturelle. Pour des raisons professionnelles, j’avais passé la veille, une journée se finissant tard (2h00 du matin) dans un local sans fenêtre, là aussi dans un sous-sol. Alors, c’est vrai que j’ai été plutôt déçu de ne pas avoir été prévenu par ce fait et je m’attendais plutôt à passer un déjeuner lumineux. Avec l’info, je n’aurais tout simplement pas réservé et j’aurais opté pour Lasserre et son menu de la Semaine du Goût.
L’ambiance est donc plutôt proche d’un wagon restaurant puisque ce salon en a la largeur. Des sièges dépariés, petites tables de 2, digne d’un bistrot, et la vaisselle du restaurant, plutôt tristounet. Service allant bon train et sympathique, avec une ambiance décontractée comme je l’aime dans ce style de restaurant. Toutefois, une chose m’a scandalisé : on ne vous change pas de verre à vin entre le blanc et le rouge… Même à la maison, ça n’arrivera jamais ! Le Corbières est donc devenu un assemblage avec le très bon sauvignon blanc Marigny Neuf du domaine Ampelidae…
Bon passons au plus important, le repas en lui-même et les plats (en fait, le menu annoncé sur la semaine du gôut ne semble pas être celui qui nous a été servi) :
– Coquetier « Maison de Cuisine»
liqueur d’érable acidulée «4 épices»
Désolé, mais j’en garde stictement aucun souvenir. Un mariage décevant et sans âme.
– Gaspacho à la glace à la moutarde
Savoureux, rafraichissant et énormément de goût. toutefois, ça reste pour moi, une entrée sans grand intérêt.
– Pas plus de souvenir pour le 3ème plat mêlant épinard, graines de sésame, citron confit… Superbe zeste confit, très gouteux, mais un ensemble sans grand relief.
– Robes des champs multicolores «Arlequin »
Certainement, le plat signature d’Alain Passard. Un plt de légumes accompagnés d’une semoule de couscous. Là, on est en plein goût, radical pour la Semaine du Goût. Justesse des cuissons, des arômes du jardin, fraicheur… Un magnifique plat !
– Canard de Challans à l’Hibiscus
Belle cuisson, un beau mariage mais sans plus
– Dessert : Millefeuille aérien, magnifique dans le style de celui du Pré Catelan. Pas le dessert que j’attends dans un 3 étoiles !
Globalement, vous l’aurez deviné, je suis déçu de cette expérience. C’est sûr que avec les tarifs habituels de l’établissement, j’aurais eu du mal à digérer… J’avoue que ces tarifs sont, pour moi, injustifiés, si ce n’est pas le coût de maintenance du jardin, mais je trouve la salle avec des tables peu espacées et un restaurant-boutique peu spacieux pour justifier un écart aussi important avec d’autres « grands » parisiens.
Juste un dernier mot, toutefois, pour saluer, Alain Passard, qui continue à participer à La Semaine du Goût. Un grand bravo !
>Caolila : qui peut le plus peut le moins, certes…
l’ambiance au déjeuner n’a rien à voir avec l’ambiance le soir.
pendant la semaine du gout, c’est très différent du reste de l’année, effectivement, ils servent plus de couverts, les tables sont plus rapprochées, le service moins précis, mais c’est aussi plus vivant plus accessible
ce que l’on perd d’un côté, on le retrouve de l’autre. il n’y a pas de mystère, si l’on pouvait déjeuner toute l’année à l’Arpège pour 80-85EUR/personne tout compris, avec un standing 3*, cela se saurait…
LA DECOUVERTE DES SAVEURS
3 repas chez Passart et toujours autant de plaisirs. Une réelle découverte des saveurs. Une cuisine simple, mais une association de saveurs qui laisse chaque aliment à sa place aucun ne supplante l’autre et pourtant une explosion en bouche. Pour moi et mon mari, Passart, ça reste d’excellents souvenirs gustatifs.
Mais c’est vrai, on adore ou on déteste. Et justement je pense que c’est parce que sa cuisine, son talent, sont différents. Pour moi, ce fût la découverte de la cuisine simple (en apparence), mais si savoureuse que l’on redécouvre le goût du produit parfois oublié ou noyé sous une multitude d’autres saveurs. Alors encore merci à Alain Passart, car grâce à lui la cuisine est devenue mon métier.